Thursday, December 29, 2011

Victimersaire


Si c'était mon anniversaire aujourd'hui, comme le prétend facebook, je me serais faite belle et je serais peut être sortie me balader un peu, m'acheter un truc ou deux, histoire de me faire plaisir, puis me je serais installée une heure dans un coin sympa, pour célébrer ce jour heureux ou j'aurais été née.
Je t'aurais peut être appelé, rien que pour entendre ta voix. Je ne le fais jamais mais je me l'aurais permis aujourd'hui et ça aurait été mon meilleur cadeau d'anniversaire, si c'était mon anniversaire.
Au lieu de ça je suis chez moi, dans mon lit, en pyjama, 100% Make-up free. Mon téléphone est en mode silencieux et je ne sais même pas ou je l'ai foutu, et puis je n'ai même pas envie de gateau. J'ignore d'ou ce facebook tire ses infos.. il ne cite même pas ses sources !
Mais joyeux anniversaire quand même ma chérie. Avec un peu de chance, il s'en rappellera l'année prochaine.

Wednesday, December 28, 2011

La Tunisie en l'an 2479


Vous n'allez pas me croire mais hier soir, j'ai rencontré un Tunisien du futur qui a réussi à voyager dans le temps et qui a atterri dans notre époque, pas loin de chez moi. On a papoté un peu et je pense que j'ai la responsabilité historique de vous faire part de ce qu'il m'a raconté sur la future Tunisie.

Pour des fins methodologiques, commençons par les choses qui ont évolué:

-le PDP est devenu PAP, Parti Alarmiste Perimé. (il a été définitivement écarté de la vie politique après une série de mutations toutes vouées à l'échec mais continue néanmoins à se financer de façons douteuses et a afficher des posters de l'homme chauve et la femme porte-clef partout dans la rue).

-les chats sont officiellement homnivores.

Les choses qui ont disparu:

-Al Ekhwan al moslimin.

-La république. (ils ont un système juste, égalitaire et efficace mais très compliqué qui sera consu au 22ème siècle, juste après la troisième révolution Tunisienne).

-La police. (il n'a pas compris ce que je voulais dire quand je lui ai pausé la question).

-Le mariage. (il a disparu avec al Ekhwan al moslimin, qui ont tellement gonflés tout le monde avec leurs partouzes que l'institution entière à été démolie).


Les choses qui n'ont pas bougé:

El Hrissa
El lablebi
El kafteji
El RCD

Tuesday, December 27, 2011

Sourate al markoubi 3alayhom, Eemiin..

Dieu existe, si vous y tenez absolument, mais il ne nous a pas crées. Nous sommes le fruit d'une évolution lente et la plupart du temps aléatoire. Dieu nous a découverts et comme on était open source, rkeb 3lina, exactement comme Ennahdha, d'ailleurs, qui ont trouvé la r-évolution (elle aussi open source) tout à fait par hasard, et qui ont décidé de lui monter dessus.
Vous auriez sans doute compris que ce n'est pas par hasard que Ennahdha puise son autorité chez Dieu...

Sunday, December 4, 2011

While the situation is festering in Tunisia...


My journey back home from Fernana is rarely without surprises. Today it was epiphanic.
As the beauty of the landscape was taking hold of me through and in spite of the dirty window glass, nothing seemed to matter anymore until I saw the wind play with the skirt of a shepherdess, who was looking at the cattle, not dreaming, not thinking, not absent minded, not at all a romantic hero but simply heedless of the ravishing beauty that her tattered skirt radiated when moved by the mountain breeze.
She had pants underneath her skirt, naturally, so don’t think of Monroe, or maybe consider the essence of that single Monronian moment, if essence be… how shall I explain it? It was not the sort of beauty one might be accustomed to see. Not the fashionable, easy, clean, and plain sort of beauty. It was beautiful beauty, insolent, violent, and completely unaware of itself. It had all the ingredients of ugliness, and yet, I wanted to melt down and evaporate and then get lost into the wind to play with that infinite skirt for one eternal moment only to fall into oblivion as the skirt would get torn up into a million dusters, handkerchiefs, and other stupid useful things.
The train tore me away before the sight could dig a perfect hole into me. And as I was trying to recover without tears from that first encounter, a second one came to strip me away of my remaining wits. A dragon, travelling through dimensions, incidentally passed ours by. The sky, unbelieving its own eyes, had enough presence of mind to prolong the miracle and reproduce the rare appearance with the clouds it could gather, by such a sunny day. The result was breathtaking, and as if that was not enough, the moon chose to peep on us, defying the sun and taunting the cloudy dragon.
What could one stupid tear do before so much beauty but choose to put an end to its stupid life while it could. So despite my aversion of the watery melodramatic beings, I sympathized.